La chimiothérapie et ses effets secondaires

Qu’est-ce que la chimiothérapie ?

Si vous êtes arrivés jusqu’ici, c’est que probablement vous avez déjà entendu parler de chimiothérapie car un proche ou une connaissance a déjà eu recours à celle-ci ou bien vous êtes directement concernés et connaissez déjà très bien le procédé.

Pour essayer de « résumer » car comme on sait : chaque cas est différent et tous ne reçoivent pas le même protocole pour soigner leur cancer.

C’est un traitement qui repose sur l’utilisation de médicaments. Quel que soit l’endroit où elles se trouvent dans le corps, la chimio va éliminer les cellules cancéreuses. Elle agit de façon à les détruire directement ou en les empêchant de se multiplier.

La chimiothérapie et la radiochimiothérapie

Lorsqu’elle est utilisée comme unique traitement, on parle de chimiothérapie exclusive. En revanche, on parle de radiochimiothérapie, lorsqu’elle est associée à un traitement par radiothérapie.

Elle est généralement administrée par une chambre implantable (aussi appelé PAC). Le traitement est injecté via ce boitier, relié à une veine par un cathéter.

Dans certains cas, le traitement est administrable par la bouche (voie orale) sous forme de comprimés ou gélules, pour cette méthode.

Quels peuvent en être les effets secondaires de la chimiothérapie ?

Pareil ici : d’autant plus que tous n’ont pas les mêmes effets secondaires qui se manifestent. Néanmoins ceci est variable en fonction de personnes et des traitements administrés.

De ce fait voici les plus recensés :

la chute des cheveux :

l’alopécie est fréquente dans les traitements contre les cancers du sein. Car il s’agit d’un signe visible de la maladie lorsque que les cheveux tombent progressivement. (cils, sourcils et poils peuvent être concernés également).
les nausées :

Celles-ci apparaissent le soir du traitement ou le lendemain et durent en moyenne 48h. Elles peuvent aussi se manifester en entrant à l’hôpital, avant une injection, car ce sont les nausées anticipatoires liées à l’anxiété provoquée par le traitement.
les troubles cutanés :

il y a aussi les rougeurs, plaques, dessèchement de la peau, tiraillements,… La paume des mains et de la plante des pieds peuvent être extrêmement desséchés.
la fragilisation des ongles :

Ceux- ci peuvent se dédoubler, strier, se casser et même tomber.
la fatigue :

les déplacements fréquents pour se rendre à l’hôpital, la maladie en elle-même ainsi que les traitements peuvent entraîner une baisse des globules rouges (anémie)

Comment y remédier au mieux ?

Si vous portez une perruque et que la peau de votre crâne est irritée, alors appliquez la brume pour le cuir chevelu. Non grasse, celle-ci va l’apaiser et le nourrir. Pour favoriser la repousse des cheveux, posez des soins à base d’huile de ricin. Enfin, pour aider les sourcils et cils à sublimer votre regard, utiliser le sérum revitalisant.
Pour contrer les nausées anticipatoires, pratiquez la relaxation. Si nécessaire, faîtes vous conseiller par un professionnel de santé. Celui-ci pourra déterminer quels peuvent être les aliments les plus susceptibles d’apporter des nausées. Et ceux à favoriser pour limiter celles-ci. Et surtout, écoutez-vous ! Seul vous, connaissez si bien votre corps.
Pour apaiser votre peau desséchée par les traitements, hydratez-la au maximum et faites-lui des soins grâce à des cosmétiques naturels. Portez des vêtements amples pour éviter les frottements.
Pour limiter au maximum la chute de vos ongles, posez-leur des soins et vernis enrichis en silicium. Pendant toute la durée du traitement (et même après) appliquez une couche de base protectrice, 2 couches de vernis coloré pour les protéger des UV et une couche de top coat pour la finition et une plus longue durée. Renouveler l’opération dès que nécessaire en nettoyer vos ongles avec un dissolvant sans acétone.
Reposez-vous dès que cela vous est possible (en dehors des périodes nauséeuses et suivant vos disponibilités). Retrouvez un sommeil paisible grâce aux tisanes du soir au CBD. Aussi portez des pierres naturelles (lithothérapie) pour réduire la fatigue.

Finalement, mangez sainement dès que l’appétit est présent. Faites-vous conseiller par un(e) naturopathe, pour une alimentation au plus proche de la nature.